mardi 23 juillet 2013

Huis Clos: «L’enfer, c’est les Autres»

          Huis Clos est une pièce de Jean-Paul Sartre.  Sartre a écrit sur l’existentialisme dans les années 1940.  Dans cette pièce, les trois personnages principaux sont Garcin, Inès, et Estelle.  Chaque personnage a fait quelque chose de terrible, et donc ils sont emprisonnés ensemble dans un enfer.  Pour cette rédaction, je vais analyser l’extrait des pages 39 à 42, de la scène 5.  À la fin de la pièce, Garcin dit, «L’enfer, c’est les Autres.»  (p. 93)  Les trois personnages servent de bourreau pour chacun des autres.  Sartre explore l’idée de la damnation éternelle.  Les personnages ne peuvent pas s’échapper.  Ils parlent de leurs vies et leurs actions impardonnables.  Ils jugent les autres, et le jugement est similaire à de la torture. Pour exprimer cette torture, Sartre emploi une vocabulaire spécifique, un ton sarcastique, un rythme particulier du dialogue, des indications scéniques du mouvement, et un thème de jugement. 
          Sartre choisit des mots spécifiques pour décrire les sentiments.  Certains mots suggèrent des choses particulières sur les personnages.  Le choix du mot «ruisseau» est intéressant parce que la femme de Garcin est considérée comme pauvre.  (p. 40)  Elle a de la chance parce que Garcin l’a aidée.  Garcin se croit un héros, et il est une bonne personne.  Il est bienveillant et généreux.  Garcin est trop orgueilleux.  Cependant, nous ne savons pas la vraie histoire.  Garcin prétend sauver sa femme, mais cela peut ne pas être vrai.  Le choix du mot «assassins» est un peu bizarre aussi parce qu’assassins suggère que les personnages sont des tueurs professionnels.  Mais il semble que les crimes sont au hasard.  Inès suggère qu’ils savaient ce qu’ils faisaient.  Ce mot suggère la culpabilité.  Estelle dit «me reprocher d’avoir sacrifié ma jeunesse à un vieillard.»  (p. 39)  Le mot «sacrifié» suggère qu’elle est un martyr.  Estelle veut que les autres aient pitié d’elle.   Inès dit aussi «Bête comme chou!»  (p. 41)  Le mot «chou» signifie que les personnages sont contrôlés par l’enfer.  Garcin, Inès, et Estelle sont contrôlés par l’enfer comme un chou est contrôlé par quelqu’un.  Ils ne peuvent pas contrôler leurs actions ou leurs futurs.  L’enfer était prévu par une puissance plus élevée, et ils ne le contrôlent pas.
          Le ton des personnages montre l’opinion de Sartre.  Sartre emploi le ton pour exprimer ses pensées.  Estelle raconte son histoire lorsque Garcin et Inès ne disent pas qu’elle a tord.  Elle est pardonnée parce que à ses avis, elle est une femme faible.  Inès emploi un ton ironique.  Elle dit que Garcin est un héros, mais elle est sarcastique.  Elle pense que Garcin est coupable.  Elle pense aussi qu’il mérite d’être en enfer.  Cependant, Estelle dit que ce n’est pas de sa faute.  Estelle n’est pas honnête.   Mais, elle a de la sympathie pour Garcin.  Aussi, Inès dit «Damnée, la petite sainte.»  (p. 41)  Cela est sarcastique.  Elle insulte Estelle.  Inès dit «Nous sommes entre nous.»  (p. 40)  Inès pense qu’ils doivent être honnêtes parce que les autres ne sont pas là.  Ils n’ont pas la responsabilité du monde extérieur.  Ils ne doivent pas censurer leurs actions. 
          La longueur des lignes donne un rythme à la pièce.  Garcin, Estelle, et Inès ont des monologues.  Mais aussi il y a des lignes courtes de dialogue.  Le dialogue intermittent montre que les personnages sont vexés.  Ils s’interrompent les autres fréquemment.  Ils essaient de se faire entendre.  Ils tentent d’expliquer qu’ils sont des bonnes personnes.  Estelle pense qu’il y a une erreur.  Elle pense qu’elle ne devrait pas être en enfer.  Les lignes courtes interrompent les monologues longs.  Les monologues longs permettent aux personnages d’exprimer leurs vrais sentiments.  Sartre emploie la répétition pour souligner les idées.  Estelle dit «Vous voyez! Vous voyez!» et Inès dit «Damnés! Damnés!» (p. 40-41) Les femmes sont émotionnelles et répète les mots pour montrer l’importance.  Estelle et Inès sont vexées. 
          Sartre emploi quelques indication scéniques.  Ces indications font que la pièce est plus intéressante visuellement pour les spectateurs.  Elles nous donnent aussi certains indices sur les personnages.  Il dit qu’Estelle «lui pose la main sur le bras.»  (p. 40)  Cette phrase montre qu’elle aime Garcin et qu’elle veut être près de lui.  Elle veut le séduire.  Sartre écrit que Garcin «la main levée.»  (p. 41)  Il montre qu’il est sérieux.  Il veut le silence total.  Garcin a peur de l’enfer. 
          Un thème de la pièce est que le jugement des autres est pire que la torture.  Garcin, Inès, et Estelle ont peur à cause des opinions des autres.  L’enfer des autres est pire que l’enfer.  Les jugements sont pires que le bourreau.  Ils veulent échapper à l’enfer et aux jugements des autres.  Ils ne peuvent pas sortir.  Garcin et Estelle ne prennent pas la responsabilité pour leurs actions.  Inès est la seule personne qui dit la vérité et prend la responsabilité. 
          À la fin de la pièce, Garcin dit «l’enfer, c’est les Autres.»  (p. 93)  Garcin réalise que l’enfer n’est pas «le soufre, le bûcher, le gril.»  (p. 93)  La torture c’est une «plaisanterie.»  Garcin voit la grande blague cosmique.  Cet enfer est prévu totalement.  L’enfer est quelque chose qui fâche les personnages.  Ce sont des personnes très vaniteuses, qui apprécient les opinions des autres.  Donc, quand ils doivent raconter leurs histoires aux autres, leurs réponses ressemblent à de la torture.  Estelle et les autres cherchent un miroir parce qu’ils ne veulent pas regarder les autres.  Garcin pense que son sort est le jugement des autres. 
            En conclusion, le thème de l’enfer chez Sartre est montré par des techniques littéraires de la pièce.  Sartre emploie certains mots pour exprimer les sentiments des personnages.  Le ton des personnages montre ses caractéristiques.  La longueur des lignes donne un rythme à la pièce.  Les indications scéniques de mouvement font que la pièce est intéressante visuellement pour les spectateurs.  Le thème de la pièce souligne les idées principales de Sartre.  Sartre choisit d’employer «l’enfer, c’est les Autres» à la fin de la pièce pour avoir un effet plus fort. 


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