mercredi 24 juillet 2013

Analyse de la bande-dessinée de Phèdre


Phèdre est une pièce tragique qui a été écrite par Jean Racine.  Elle a été écrite en cinq actes et en alexandrins. Cette pièce a été jouée pour la première fois en 1677. Cette analyse est un extrait de Phèdre. L’extrait est la deuxième scène du deuxième acte mais ce n’est pas seulement le texte de l’extrait mais le texte sous la forme d’une bande-dessinée. Au moment où la scène commence, Ismène vient de dire à Aricie que Hippolyte voulait la voir et que Thésée était mort donc qu’elle n’est plus prisonnière. Aricie ne sais pas si tout ce qu’Ismène lui dit est la vérité. Quand la scène commence Aricie va voir Hippolyte. La scène se passe chez Hippolyte à Trézène (63). Hippolyte, Aricie, et Ismène sont les personnages de la scène mais Ismène est seulement dans la première image. Cette analyse va parler de la relation entre Hippolyte et Aricie et de l’effet d’avoir le texte sous la forme d’une bande-dessinée.  

Voici un petit résumé de ce qui se passe dans la scène. Au début Aricie et Ismène arrivent chez Hippolyte et il leur confirme que Thésée est bien mort. Hippolyte s’excuse pour la souffrance d’Aricie est la laisse libre. Hippolyte dit à Aricie qu’Athènes cherche une nouvelle reine et qu’il pense à elle. À part Aricie, Hippolyte et son frère sont les seuls options pour le trône et Hippolyte veut l’offrir à Aricie. Aricie est touchée par la gentillesse de Hippolyte mais elle est aussi submergée par toutes les informations. Hippolyte dit à Aricie qu’il a essayé de lutter contre ses sentiments mais qu’il est amoureux d’elle et qu’il ne peut pas encore le cacher (62-73). 

Il y a beaucoup d’avantages d’avoir la texte sous la forme d’une bande-dessinée. Avec juste le texte on a seulement les mots pour analyser et essayer de comprendre les sentiments des personnages. Avec la bande-dessinée nous pouvons aussi voir les expressions des personnages. Par exemple, quand Aricie est submergée de tout ce que Hippolyte lui dit nous pouvons voir la peur d’Aricie dans le dessin de son visage (67). 
Un autre avantage est qu’on peut voir la proximité des personnages entre eux. Dans cette scène on peut retracer la progression de l’intimité entre Aricie et Hippolyte dans leurs gestes et dans la position de leurs corps. Quand ils parlent du trône les deux sont debout loin l’un de l’autre (61-67) mais quand il parlent de leurs sentiments l’un pour l’autre ils se touchent et sont proches (68-73). Aussi, nous voyons quel personnage a le pouvoir dans chaque moment. Quand Hippolyte commence à déclarer son amour pour Aricie c’est Hippolyte qui regarde Aricie mais Aricie a le dos tourné à Hippolyte. Elle dit “De tout ce que j’entends étonnée et confuse” (67) et sa position dit cela aussi. Mais aux pages suivantes cela change. C’est Aricie qui touche et regarde Hippolyte et nous voyons l’hésitation dans le visage et les yeux de Hippolyte quand il lui dit qu’il a essayé de lutter contre ses sentiments pour elle. Il dit, “Ai-je pu résister au charme décevant” (68). Dans la page suivante il y a deux images qui montrent le même moment. A la première image nous ne pouvons pas voir la visage de Hippolyte mais seulement la visage d’Aricie et le dos de Hippolyte qu’Aricie touche. A la deuxième image nous voyons le visage de Hippolyte qui est détourné d’Aricie. Les images nous aident encore à comprendre les sentiments des personnages. La position de la main d’Aricie sur le dos d’Hippolyte quand elle dit “Quoi, Seigneur!” nous montre qu’Aricie voit l’hésitation d’Hippolyte (69). Et la souffrance d’Hippolyte est apparente sur son visage quand il dit “Je me suis engagé trop avant” (69). Mais quand Hippolyte décide d’ouvrir son coeur à Aricie et dit, “Il faut vous informer D’un secret que mon coeur ne peut plus renfermer” il la prend dans ses mains (69).

La possibilité de montrer quelqu’un ou quelque chose quand les personnages parlent dans la scène mais qui ne fait pas vraiment partie de la scène est aussi présent dans la bande-dessinée. À la page 61 nous verrons la tombe de Thésée. À la page 64 Hippolyte et son frère et il y a un dessin avec les deux frères. À la page 65 Hippolyte parle d’ “un sceptre que jadis vois aïeux ont reçu” et il y a un dessin d’eux mais ni le tombe ni “un sceptre” ne sont vraiment dans la scène.  

Il y a encore un avantage. Le bande-dessinée donne l’option de représenter les choses symboliques qui ont de l’importance dans la scène. À la page 66 il y a un dessin d’un grand visage qui regarde vers le bas de la ville de Trézène et qui dit “Trézène m’obéit” pour symboliser le pouvoir. À la page 70 Aricie est dessinée comme un ange qui vient pour Hippolyte pour symboliser que Hippolyte ne peut pas résister à Aricie. Encore dans le dessin avec la tombe d’Hippolyte il y a deux représentations de Thésée. Dans une Thésée est debout avec une épée dans sa main et dans l’autre il est étendu sur la tombe. Cela symbolise que Thésée a été le chef de Trézène mais maintenant il est mort. 

Le bande dessinée aide beaucoup pour l’interprétation d’une pièce et particulièrement avec une pièce comme Phèdre qui a une langue compliquée. C’est un peu comme un mise en scène sur du papier en ce sens que il y a l’avantage de voir les expressions, les gestes, et la proximité des personnages. Mais il y a aussi des avantages d’un bande-dessinée qu’une mise en scène ne peut pas offrir et cela c’est parce qu’une bande-dessinée peut utiliser les images qui sont symboliques, comme avoir deux images pour un moment, ce qui n’est pas possible en réalité.

Racin, Jean. Phèdre. Bande-dessinée. Texte Intégral. 61-73.

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