dimanche 28 juillet 2013

Le double jeu dans Le Malade Imaginaire




Le double jeu est un thème très répandu dans la pièce de théâtre, Le Malade Imaginaire écrite par Molière. C’est une comédie de mœurs pour amuser les spectateurs qui donne un message honnête de l’argent et de la classe sociale.  Pour chaque acteur dans une pièce de théâtre, il y a d’habitude un seul rôle à jouer. Ce n’est pas vrai avec Le Malade Imaginaire. Presque chaque personnage joue un autre personnage dans la pièce. Le titre de la pièce est Le Malade Imaginaire, preuve qu’au moins un personnage joue deux rôles. C’est un hypocondriaque qui veut marier sa fille à un docteur malgré le fait qu’elle ait un amant. Aussi, sa femme veut voler tout son argent après sa mort. Donc, le Malade doit découvrir qui l’aime véritablement. À la fin, le procédé malhonnête de sa femme est révélé et sa fille peut se marier avec son amant et le Malade devient un docteur lui-même. 

Le personnage du titre s’appelle Argan. C’est un homme en bonne santé qui pense qu’il est malade. C’est le jeu du personnage. C’est le thème de l’obsession. L’obsession de la maladie qui force un homme normal à créer un autre personnage. A cause de cette obsession, il va forcer sa fille à se marier à un docteur. Les spectateurs sont amusés plus à cause d’ampleur d’obsession.  En une minute, Argan peut mourir et en une autre il chasse la domestique parce qu’il est fâché. Les deux rôles sont très contraires. Peut-être Argan est le personnage le plus difficile dans la pièce parce que le deuxième rôle d’un malade est très fort. Il a dit de Toinette, la domestique, « Et a eu l’effronterie de me dire que je ne suis point malade, » (Acte 1, scène VI, 1-2 Page 82).

La femme du Malade, Beline, est une très bonne actrice. Elle parle de son amour pour son pauvre mari : (Acte 1, Scène VI, 5-6 Page 87) « Hélas! mon ami, quand on aime bien un mari, on n’est guère en état de songer à tout cela. » Il y a aussi, la répétition pendant la pièce des surnoms affectueux qu’utilise Beline. Elle veut que tout le monde (spécialement Argan) savoir qu’elle l’aime très fort.  Mais, comme elle a discuté avec Toinette, elle a un projet pour voler l’argent après il est mort. Mais, elle est découverte quand il simule son décès. (Acte 3, Scène XII, 9-11 Page 230) « Le Ciel en soit loue ! Me voilà délivrée d’un grand fardeau. Que tu es sotte, Toinette, de t’affliger de cette mort ! » Elle veut seulement l’argent de son mari, pas d’amour comme il pense.

Cléante, l’amant d’Angélique, est aussi un bon personnage pour jouer un double jeu. Angélique et Cléante inventent des projets pour passer du temps ensemble et aussi peut-être persuadé Argan à approuver leur mariage. Il joue le rôle de trois personnages. Il est l’amant d’Angélique, le maitre de musique et un berger qui s’appelle Tircis.  (Acte II, Scène V 1-5, Page 141) « J’attendais vos ordres, Monsieur, et il m’est venu en pensée, pour divertir la compagnie, de chanter avec Mademoiselle une scène d’un petit opéra qu’on a fait depuis peu. Tenez, voilà votre partie. » Cléante est très créatif avec son opéra ; il peut dire ses véritables sentiments pour Angélique devant son père. (Acte II, Scene VI 4-8, Page 148) « Non, non en voilà assez. Cette comédie-la est de fort mauvais exemple. Le berger Tircis est un impertinent, et la bergère Philis une impudent, de parler de la sorte devant son père. » Malheureusement, Argan n’est pas amusé par son opéra. Mais, à la fin de la pièce de théâtre, Cléante devienne un docteur et Argan dit qu’il peut marier Angélique.   

Le meilleur personnage est Molière parce qu’il a écrit Le Malade Imaginaire. Quand il a joué le rôle d’Argan, il a joué la scène de la mort d’Argan. La performance était très convaincante. Personne n’a compris que c’était le vrai décès de Molière lui-même. Il avait écrit l’ultime double jeu que le genre de la comédie aurait jamais. Il a créé une pièce de théâtre avec des personnages qui jouent d’autres personnages. Facile assez pour les spectateurs et très intéressant pour les critiques du thèmes en comédie, Le Malade Imaginaire est vraiment un excellent comédie de double joue.

 

vendredi 26 juillet 2013

Les différentes impressions de Scapin sur les autres personnages

Les différentes impressions de Scapin sur les autres personnages

Scapin est un personnage qui remplit de nombreux rôles différents dans la pièce de théâtre, Les Fourberies de Scapin qui a été écrite par Molière est il a d’abord été mis en scène en 1671. L’intrigue de la pièce est pleine d’intrigue et des personnages.  Il y a des hommes qui se sont mariés à deux femmes sans la permission de leurs pères.  Quand les pères découvrent les mariages de leurs fils, ils sont très fâchés.   Au centre de toute l’histoire, on peut trouver le personnage du Scapin.  Les deux des fils pensent qu’ils ont besoin de l’aide de Scapin.  Il peut les aider mais son aide n’est pas totalement simple.  Scapin manipule et escroque tout le monde.  À cause de ses manipulations, chaque personnage a une impression différente du caractère de Scapin et aussi, les spectateurs ont une impression unique des relations entre Scapin et les autres personnages.  Chacun a un autre type de relation avec Scapin, mais les personnages d’Octave et Geronte peuvent montrer comment les différentes visions de Scapin sont vraies et une analyse de la vision des spectateurs peut montrer le vrai caractère de Scapin. 
           
Octave a besoin de l’aide de Scapin parce qu’il s’est marié avec une fille et il n’a pas la permission de le faire.  Il n’a pas la permission de son père et aussi il a besoin d’argent afin de garder sa femme.  Il sait qu’il est dans un tas d’ennuis et il a besoin d’une ruse pour se sortir du pétrin.  Scapin a dit qu’il peut l’aider mais il n’est pas sûr s’il doit le faire ou non.  Afin de convaincre Scapin, Octave présente Scapin à son amoureuse, Hyacinthe, en disant « voici un homme qui pourrait bien, s’il le voulait, nous être dans tous nos besoins d’un secours merveilleux » (I.3.46-48).  Il est clair que dans l’avis d’Octave, Scapin est un homme bon qui ne peut rien faire de mal.  Il convainc Scapin de l’aider. Scapin peut obtenir l’argent dont le couple a besoin.  À cause de l’aide que Scapin lui donne, Scapin devient un héros pour Octave.  À un moment donné dans la pièce, Octave dit « Mon cher Scapin, que ne dois-je point à tes soins ! Que tu es un homme admirable ! et que le Ciel m’est favorable de t’envoyer à mon secours » (II.3.6-8).  Il est vrai que pour Octave, Scapin est un homme bon, mais cela n’est pas vrai du tout pour les autres personnages. L’humeur de la scène vient du comique de caractère.  Octave pense une chose sur Scapin quand les spectateurs savent qu’il est plus complexe que Octave pense.

            Pour Géronte, Scapin est frustrant et pas quelqu’un d’être admiré.  Il a de bonnes raisons d’être en colère contre Scapin.  Scapin piège Géronte pour qu’il rentre dans un sac afin de se cacher des ennemis qui ne sont pas réels.  Scapin prétend être les ennemis et il le bat avec un bâton quand Géronte est dans le sac.  La scène est drôle parce qu’il y a le comique de situation.  Géronte est dans un sac et Scapin imite les faux ennemis.  La situation est un peu ridicule et vraiment amusant. Compréhensible, quand Géronte découvre ce que Scapin essaie de faire, il est fâché.  Il dit « Ah ! infâme ! Ah ! traître ! Ah ! scélérat ! C’est ainsi que tu m’assassines ! » (III.2.162-63).  Et aussi, Géronte n’est pas heureux qu’il a donné cinq cents écus et il dit « je prétends faire de lui une vengeances exemplaire » (III.6.14-15).  L’opinion de Géronte au sujet de Scapin est complètement différente de l’opinion d’Octave.  Pour Géronte, Scapin est un « scélérat » et quelqu’un qui doit être puni.  Il n’est pas un héros du tout ; il est le méchant.   La raison qui explique la différence d’opinions réside dans le fait que les deux personnages ont chacun eu une expérience différente avec Scapin. 

            Les spectateurs ont l’avantage de savoir plus de choses sur le caractère de Scapin parce qu’ils entendent les choses qu’il a dit à part.  Par exemple, il dit sur Géronte, « il ne peut digérer les cinq cents écus que je lui arrache, mais il n’est pas quitte envers moi, et je veux qu’il me paie en autre monnaie l’imposture qu’il m’a faite auprès de son fils » (II.7.165-68).  Les spectateurs savent que Scapin n’est pas juste un scélérat, il a des raisons pour faire les choses qu’il fait. Scapin n’est pas un héros comme Octave le pense mais ce n’est pas non plus un homme terrible comme Géronte le pense.  À cause du fait qu’ils ont toutes les informations, les spectateurs savent que Scapin est un homme très intelligent et très rusé mais aussi qu’il n’est pas parfait et qu’il fait des choses méchantes.  Tout cela rend le comique de la pièce parce que les spectateurs peuvent rigoler aux personnages qui ne savent beaucoup et aussi ils savent que l’intrigue va dégénérer en quelque chose dramatique et drôle.
           

Le personnage de Scapin est intéressant parce qu’il est le même personnage dans toute la pièce mais selon la manière dont il parle, il pourrait être des gens complètement différents selon à qui il parle.  Molière l’a fait peut-être pour enseigner des leçons aux spectateurs.  Une leçon est l’idée que si on n’a pas toutes les informations, on ne peut pas porter de jugements sur quelqu’un.  Une autre leçon est que le comportement de quelqu’un dans une situation n’indique pas nécessairement comment il agit dans une autre situation.  Et aussi, les différents côtés de Scapin créent un personnage intéressant et amusant.  Il est au centre de toute l’intrigue et il enseigne quelques bonnes leçons et divertit le public.  

jeudi 25 juillet 2013

L’utilisation d’Inès Serrano dans la Pièce Huis Clos par Jean-Paul Sartre


Kayla DeVault
Le 25 juillet 2013
L’histoire du théâtre
L’utilisation d’Inès Serrano dans la Pièce Huis Clos par Jean-Paul Sartre
            La pièce du théâtre, Huis Clos, était publiée par Jean-Paul Sartre en 1944, juste avant de la fin de la deuxième guerre mondiale.  L’histoire est au sujet de trois personnes – Garcin, Inès, et Estelle – qui sont trappés ensemble dans une salle en Enfer.  Ils restent dans la salle et ne voient qu’un garçon a la porte fermée.  Après quelques temps, c’est évident qu’Inès aime Estelle, Estelle aime Garcin, et Garcin cherche pour leur foi de ses histoires et ses actions.  Ils torturent leur-mêmes par leurs pensées et leurs avis et chaque personne ne peut pas trouver un miroir pour voir soi-même comme il veut.  Sans miroirs et sans sortie, ils découvrent éventuellement qu’ils sont leurs tortureurs, l’un l’autre.
            Huis Clos est souvent analysé pour ses manifestes politiques à cause de sa coïncidence et sa juxtaposition avec l’Occupation de la France par l’Allemagne pendant la guerre.  Sartre soi-même était une partie de la résistance contre cet Occupation.  L’écriture de cette époque et de la France était souvent une proclamation artistique et un peu dangereuse contre le gouvernement nouveau.  Cependant, il y a des autres parties scandaleuses dans Huis Clos en addition à la comparaison de l’Occupation à l’Enfer : Sartre, un hétérosexuel très connu, a souvent écrit des pièces avec des personnages homosexuelles.  En Huis Clos en particulaire, ce personnage est Inès Serrano.
            La présence des personnages homosexuels en écriture pendant cette époque est vraiment plus rare et bizarre.  Pendant la guerre en particulier, il y avait beaucoup de haïr et peur autour du monde contre les blacks, les juives, et les homosexuels.  En lisant Huis Clos et réalisant l’utilisation d’un personnage homosexuel, on peut penser que Sartre suggère que les homosexuels sont damnés à cause de leurs choix.  Cependant, si on continue de lire le texte, on trouve qu’Inès est damnée à cause d’une « affaire avec Florence » (55), la femme d’un ami qui puis les a tué.  Elle suggère souvent pendant l’histoire qu’elle est une lesbienne avec des petites phrases, comme quand elle dit « en chemise ou non, je n’aime pas beaucoup les hommes » (34).  Donc des questions importantes restent pour demander : Pourquoi Sartre a choisi une lesbien pour comprimer une des quatre personnages dans cette pièce et comment elle effet l’histoire ?
            La première observation est la plus simple : l’existence d’un personnage homosexuelle vraiment rend possible l’histoire.  C’était nécessaire de créer plus que deux personnages dans la salle pour ajouter la torture et les effets plus dramatiques sur les esprits de l’un l’autre.  On peut écrire une histoire avec deux hommes et une femme, mais la présence d’un lesbien dans Huis Clos supprime plus tension entre les personnages et limite les solutions possibles au problème romantique par les intérêts de chaque personnage.  Au contraire, quand il y a deux hommes et une fille, la fille peut change ses préférences sans réservation.  Les personnages dans Huis Clos ont un choix seul : Inès peut aimer Estelle et Estelle et Garcin peut aimer l’un l’autre, mais Garcin refuse.  C’est Inès qui a l’intelligence pour découvrir que « le bourreau, c’est chacun de nous pour les deux autres » (42).  Cette observation fait la distance entre les trois.
            La deuxième observation est un peu plus complexe : avoir une personnage lesbienne comme Inès permit une contraste forte contre une personnage hétérosexuelle comme Estelle.  Estelle est très, très féminine ; elle est un peu bête et complètement consumée par les miroirs et son apparence.  C’est la même apparence et beauté qu’Inès adore.  Estelle refuse Inès, puis Garcin refuse Estelle comme il refuse la compagnie des deux femmes.
La personnage d’Inès donc a cette niche entre les autres : elle dote sur Estelle, conduit la femme de fuir a Garcin qui est compliqué par sa couardise.  Cette couardise, la cause de son abandonnement de l’armée, est la même chose qu’Inès se moque sans réserve.  Elle a une personnalité très forte, honnête, et direct.  Inès n’a pas peur de dire qu’ils sont « en enfer !  Damnés !  Damnés ! » (41), quelque chose qu’Estelle voudrait oublier.  Elle n’a pas honte de parler des choses qui blesse la fierté de Garcin, mais elle protège Estelle avec les mots doux et polîtes.  Inès est très directe, comme quand elle dit à Garcin « Ne me touchez pas.  Je déteste qu’on me touche.  Et gardez votre pitié. » (66)  Parce qu’Inès est une lesbienne, elle peut ignorer Garcin, être gentille avec Estelle, et donc conduire la torture mentale entre les trois sans révocation de son personnage naturel.
            Avoir un personnage homosexuel dans Huis Clos est donc très vitale pour la compréhension de l’histoire.  Inès est la factor qui conduit naturellement le conflit et la torture mentale parmi les occupants dans la salle en Enfer.  L’utilisation d’un personnage comme Inès est encore rare pour l’époque, mais Huis Clos soi-même est vraiment radicale pour une histoire écrit pendant l’Occupation allemande de la France.  Sans Inès, on ne peut pas vraiment sens l’effet de l’Enfer français de l’époque.

Sartre, Jean-Paul.  Huis Clos.  Editions Gallimard, 1947.

mercredi 24 juillet 2013

Dom Juan: Un héros subversif

Monica Gunderson
Dom Juan : un héros subversif

Dom Juan de Molière est une pièce de théâtre écrite en 1665. En ce temps-là la théâtre était attaqué par l’Église. La Compagnie de Saint-Sacrement appliquait les règles catholiques strictes et faisait une cabale contre la théâtre qui était considéré comme contre la religion. La Reine mère de Louis XIV aidait la Compagnie de Saint-Sacrement mais Louis XIV aimait la théâtre et particulièrement Molière. À cause de le roi Molière était célèbre dans son vie. À cause de la réprobation de la théâtre par l’Église quelque pièces de Molière ont été interdit pour quelque temps. Après son œuvre Tartuffe était interdit Molière a écrit Dom Juan. Bien reçu dans la palais-royal, la pièce n’était pas publié à cause de les critiqueurs qui voulaient incité Molière a la prudence. Le débat de la moralité du théâtre était une thème à la mode en ce temps-là.
Cette comédie est l’histoire de Dom Juan qui est un homme contre l’Église. Il utilise les femmes les unes après les autres pour le plaisir de la poursuite, il défie et insulte son père et il se moque de l’homme qu’il a tué. Finalement, il devient hypocrite en utilisant un masque de piété pour utiliser les gens. Son valet Sganarelle est dans le secret de son impiété mais n’est pas d’accord. Dom Juan a reçu les avertissements de Sganarelle, de sa femme, d’une statue et d’un spectre mais il continue à croire qu’il est invincible. Enfin, la statue l’amène en enfer. Le thème prédominant est que le héros est subversif parce qu’il défie les lois religieuses du mariage, de la mort et de la famille.
Dom Juan défie les lois religieuses du mariage. Sganarelle le décrit comme un « vrai Sardanapale (I ;1 ;66), » un roi légendaire d’Assyrie qui signifie la débauche, et qui « ferme l’oreille à toutes les remontrances chrétiennes (I ;1 ;67)». Après avoir expliqué la joie de « triompher de la résistance d’une belle personne (I ;2 ;74), » Dom Juan se décrit comme Alexandre le Grand. Il sait qu’il défie les souhaits des femmes qu’il utilise comment Alexandre savait qu’il conquérait des territoires en défiant les souhaits de ses ennemis.
Dom Juan admet que ses ambitions ne sont pas très sages quand il dit qu’il « n’est rien qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs (I ;2 ;77). ». Même quand deux femmes qui pensent être ses fiancées se rencontrent il continue à mentir et à faire les plans de les utiliser (II ;4). Sa femme, Done Elvire, affront Dom Juan pour l’accuser de  ses péchés contre elle. Il s’excuse donc avec un mensonge. Il dit qu’il a « ouvert les yeux de l’âme…  le repentir m’a pris (I ;3 ;75, 79). » Il dit qu’il l’a volé de cloître et ainsi que leur mariage « n’était qu’un adultère déguisé (I ;3 ;80). » Avec ce mensonge il espère être libéré de son épouse et de ne pas être découvert pour ses péchés.
Dom Juan défie son père Dom Louis, contre les rôles typiques de la famille. Dom Louis dit à Dom Juan « ne rougissez-vous point de mériter si peu votre naissance (IV ;4 ;23). » Dom Louis veut dire que Dom Juan l’embarrasse mais n’est pas repentant. Le fils doit être ou désolée ou au moins respectueux, Dom Juan offre une chaise à son père (IV ;4 ;46). Son manque de respect montre qu’il ne s’inquiète pas de son obligation de son père.
Dom Juan défie aussi la mort qu’il a tuée lui-même. Le commandeur qu’il a tué en duel est tombé à cause d’une statue qui lui ressemble beaucoup. Sganarelle dit que ce n’est « pas civil, d’aller voir un homme que vous avez tué (III,5,36). » Mais Dom Juan insiste et va voir la tombe. Ceci est le premier indice qui semble démontrer que Dom Juan est destiné pour l’enfer. Après Dom Juan invite la statue de dîner la statue baisse la tête deux fois en réponse (III ;5 ;72,86).
Après tentant un pauvre homme avec monnaie s’il blasphème (III ;2) et décliner de rembourser M Dimanche (IV ;3), Dom Juan est devenu un hypocrite qui utilise la religion pour être aimé par son père (V ;1 ;6-11) et pardonné par les frères de sa femme abandonnée (V ;3 ;10-15). Dom Juan a reçu un avertissement pour sa femme qu’il a abandonnée (IV ;6 ;47-49), encore par la statue quand elle l’invite dans un endroit où on n’a pas besoin de lumière (IV ;8 ;19) et par un spectre (V ;5 ;1-3). Il n’écoute personne et accepte volontiers l’invitation de la statue (V ;6 ;5).

En conclusion, Dom Juan de Molière montre un héros contre la religion et morales établi par la société dans ce temps-là. Dom Juan défie les lois religieux, comme le sacrement de mariage, et sociaux, comme les vénération de père noble. Dom Juan montre un héros subversif, un thème qui fait Dom Juan une pièce intéressante après quelques siècles.

Analyse de la bande-dessinée de Phèdre


Phèdre est une pièce tragique qui a été écrite par Jean Racine.  Elle a été écrite en cinq actes et en alexandrins. Cette pièce a été jouée pour la première fois en 1677. Cette analyse est un extrait de Phèdre. L’extrait est la deuxième scène du deuxième acte mais ce n’est pas seulement le texte de l’extrait mais le texte sous la forme d’une bande-dessinée. Au moment où la scène commence, Ismène vient de dire à Aricie que Hippolyte voulait la voir et que Thésée était mort donc qu’elle n’est plus prisonnière. Aricie ne sais pas si tout ce qu’Ismène lui dit est la vérité. Quand la scène commence Aricie va voir Hippolyte. La scène se passe chez Hippolyte à Trézène (63). Hippolyte, Aricie, et Ismène sont les personnages de la scène mais Ismène est seulement dans la première image. Cette analyse va parler de la relation entre Hippolyte et Aricie et de l’effet d’avoir le texte sous la forme d’une bande-dessinée.  

Voici un petit résumé de ce qui se passe dans la scène. Au début Aricie et Ismène arrivent chez Hippolyte et il leur confirme que Thésée est bien mort. Hippolyte s’excuse pour la souffrance d’Aricie est la laisse libre. Hippolyte dit à Aricie qu’Athènes cherche une nouvelle reine et qu’il pense à elle. À part Aricie, Hippolyte et son frère sont les seuls options pour le trône et Hippolyte veut l’offrir à Aricie. Aricie est touchée par la gentillesse de Hippolyte mais elle est aussi submergée par toutes les informations. Hippolyte dit à Aricie qu’il a essayé de lutter contre ses sentiments mais qu’il est amoureux d’elle et qu’il ne peut pas encore le cacher (62-73). 

Il y a beaucoup d’avantages d’avoir la texte sous la forme d’une bande-dessinée. Avec juste le texte on a seulement les mots pour analyser et essayer de comprendre les sentiments des personnages. Avec la bande-dessinée nous pouvons aussi voir les expressions des personnages. Par exemple, quand Aricie est submergée de tout ce que Hippolyte lui dit nous pouvons voir la peur d’Aricie dans le dessin de son visage (67). 
Un autre avantage est qu’on peut voir la proximité des personnages entre eux. Dans cette scène on peut retracer la progression de l’intimité entre Aricie et Hippolyte dans leurs gestes et dans la position de leurs corps. Quand ils parlent du trône les deux sont debout loin l’un de l’autre (61-67) mais quand il parlent de leurs sentiments l’un pour l’autre ils se touchent et sont proches (68-73). Aussi, nous voyons quel personnage a le pouvoir dans chaque moment. Quand Hippolyte commence à déclarer son amour pour Aricie c’est Hippolyte qui regarde Aricie mais Aricie a le dos tourné à Hippolyte. Elle dit “De tout ce que j’entends étonnée et confuse” (67) et sa position dit cela aussi. Mais aux pages suivantes cela change. C’est Aricie qui touche et regarde Hippolyte et nous voyons l’hésitation dans le visage et les yeux de Hippolyte quand il lui dit qu’il a essayé de lutter contre ses sentiments pour elle. Il dit, “Ai-je pu résister au charme décevant” (68). Dans la page suivante il y a deux images qui montrent le même moment. A la première image nous ne pouvons pas voir la visage de Hippolyte mais seulement la visage d’Aricie et le dos de Hippolyte qu’Aricie touche. A la deuxième image nous voyons le visage de Hippolyte qui est détourné d’Aricie. Les images nous aident encore à comprendre les sentiments des personnages. La position de la main d’Aricie sur le dos d’Hippolyte quand elle dit “Quoi, Seigneur!” nous montre qu’Aricie voit l’hésitation d’Hippolyte (69). Et la souffrance d’Hippolyte est apparente sur son visage quand il dit “Je me suis engagé trop avant” (69). Mais quand Hippolyte décide d’ouvrir son coeur à Aricie et dit, “Il faut vous informer D’un secret que mon coeur ne peut plus renfermer” il la prend dans ses mains (69).

La possibilité de montrer quelqu’un ou quelque chose quand les personnages parlent dans la scène mais qui ne fait pas vraiment partie de la scène est aussi présent dans la bande-dessinée. À la page 61 nous verrons la tombe de Thésée. À la page 64 Hippolyte et son frère et il y a un dessin avec les deux frères. À la page 65 Hippolyte parle d’ “un sceptre que jadis vois aïeux ont reçu” et il y a un dessin d’eux mais ni le tombe ni “un sceptre” ne sont vraiment dans la scène.  

Il y a encore un avantage. Le bande-dessinée donne l’option de représenter les choses symboliques qui ont de l’importance dans la scène. À la page 66 il y a un dessin d’un grand visage qui regarde vers le bas de la ville de Trézène et qui dit “Trézène m’obéit” pour symboliser le pouvoir. À la page 70 Aricie est dessinée comme un ange qui vient pour Hippolyte pour symboliser que Hippolyte ne peut pas résister à Aricie. Encore dans le dessin avec la tombe d’Hippolyte il y a deux représentations de Thésée. Dans une Thésée est debout avec une épée dans sa main et dans l’autre il est étendu sur la tombe. Cela symbolise que Thésée a été le chef de Trézène mais maintenant il est mort. 

Le bande dessinée aide beaucoup pour l’interprétation d’une pièce et particulièrement avec une pièce comme Phèdre qui a une langue compliquée. C’est un peu comme un mise en scène sur du papier en ce sens que il y a l’avantage de voir les expressions, les gestes, et la proximité des personnages. Mais il y a aussi des avantages d’un bande-dessinée qu’une mise en scène ne peut pas offrir et cela c’est parce qu’une bande-dessinée peut utiliser les images qui sont symboliques, comme avoir deux images pour un moment, ce qui n’est pas possible en réalité.

Racin, Jean. Phèdre. Bande-dessinée. Texte Intégral. 61-73.

Une adaptation de Cyrano qui a revitalisé un classique avec panache et poésie


Zoe Nadal

Connaître l’histoire de Cyrano de Bergerac n’est pas une condition préalable pour tomber amoureux et bien profiter de cette adaptation sensationnelle de l’œuvre de Rostand. Réalisé en 2006 par Denis Podalydes pour la célèbre Comédie Française, ce classique raconte l’histoire de Cyrano, un poète et un épéiste qui s’éprend d’un amour bien réel pour Roxane, sa belle et intelligente cousine. Malgré son esprit, son charisme (et son nez anormalement long), Cyrano se trouve trop laid pour bien exprimer ses sentiments à Roxane. En revanche, il se résout à aider Christian, un beau soldat dans son régiment, afin d’obtenir l’affection de Roxane, en écrivant des lettres d’amour et de belle poésie pour  les lui envoyer.
            Même si c’est un classique qui est fréquemment mis en scène partout dans le monde, cette adaptation apporte une nouvelle vie à l’histoire. Podalydes, avec le concepteur du décor (Ruf) et celui des costumes (Lacroix), rendent cette histoire nouvelle et saisissent votre attention et votre cœur avec la panache, visible dans le décor et les costumes, et l’estime pour la poésie du 17e siècle. Ayant eu la chance de voir plusieurs adaptations de Cyrano, une de mes pièces préférées, je remarque que cette adaptation, en comparaison avec les autres, trouve et maintient l’équilibre entre l’esprit flamboyant de l’histoire et de Cyrano, et la poésie, la façon sensible avec laquelle Podalydes et les scénographes traitent et s’occupent de ce texte magnifique. Je vais commencer par montrer comment les scénographes ont « joué » avec la lustre et la romanticisme de la poésie dans cette adaptation et puis, je discuterai comment Podalydes et Vuillermoz (Cyrano) ont trouvé cette équilibre dans le texte et avec le personnage de Cyrano.
            On n’attendait rien d’autre que la perfection de la Comédie Française dans le cadre de décor. Eric Ruf, le scénographe, reste fidèle au texte et aux didascalies et ne rend pas cette adaptation trop moderne : il garde la pérennité de cette pièce, et conçoit le décor simple mais toujours impressionnant. Au début, la scène est un peu nue : d’un théâtre et d’une ville du 17siècle qui manque de la vivacité. Mais pendant que la pièce déroule, la scène devient de plus en plus extravagante. Dans la deuxième scène, par exemple, qui se passe dans la boulangerie de Ragueneau, on voit des montures qui tombent du ciel, couvertes de poêles, de grandes cuillères de soupe, et de baguettes qu’on peut presque sentir. Ceci continue tout au long de la pièce, avec le décor réaliste des barricades et du cloitre à la fin. Mais, on n’est pas inondé par l’extravagance. L’extravagance est présente mais traitée d’une façon sensible et sérieuse : on a pas d’extravagance juste parce qu’on peut l’avoir. Par exemple, quand Roxane s’enroule dans les paroles de Cyrano pendant la scène du balcon, Ruf l’a fait volé comme si elle était trop amoureuse qu’elle ne pouvait plus rester sur le sol! Oui, c’est extravagant, cet effet de voler sur scène. Mais, cela indique quelque chose de l’esprit de Roxane à ce moment. On voit comment les paroles, que nous public, écoutons avec elle, la touche fortement. Christian Lacroix trouve cet équilibre avec ses costumes, surtout avec les couleurs. Même si les costumes sont extravagants et fidèles au 17e siècle, Lacroix a bien choisi de mettre les citoyens dans les couleurs foncés et Cyrano dans un couleur plus vive : l’orange. Cette couleur sort de la masse et c’est en faisant cela que Lacroix veut insister sur le fait qu’il est « autre. »
            Podalydes a bien gardé la poésie du texte original. Il n’a rien changé pour le rendre plus moderne. Alors que le jeu des acteurs principaux était magnifique, surtout de Vuillermoz, notre Cyrano, la grande star du spectacle est la poésie. Les acteurs échangent les vers en alexandrin sans effort et le public ne peut pas s’empêcher d’anticiper la rime des phrases bien conçues. Dans « Cyrano », on a la poésie du texte mais aussi de Cyrano, lui-même : de ses lettres et de ses paroles, que Vuillermoz rend justice. Vuillermoz est un excellent acteur, parfaitement choisi par Podalydes pour jouer le rôle si connu de Cyrano.  Il a une grande puissance à la fois comique et dramatique, idéale pour ce héros magnifique. Avec ses yeux larges et expressifs et son soin attentif pour la langue et la poésie de cette pièce, Vuillermoz brise votre cœur en essayant d’obtenir l’amour de sa cousine, qui n’est pas amoureuse de lui. Il habite pleinement le personnage de Cyrano : il crée un personnage complexe qui peut passer rapidement du Cyrano grandiloquent et flamboyant au Cyrano romantique et chaleureux. On peut dire, donc, que Vuillermoz trouve l’équilibre de gusto et poésie dans son joue du rôle de Cyrano.
            Pendant les cinq actes de « Cyrano de Bergerac » nous sommes expédiés vers un monde et une histoire de tragédie, de comédie, de drame. C’est cet équilibre entre toutes ses formes qui fait de cette pièce un classique formidable. Cette adaptation, de plus, a bien réussi à trouver l’équilibre entre le panache et la poésie, la flamboyance et la sensibilité. Le décor et les costumes, comme Cyrano lui-même, avec leurs grandeurs et leurs couleurs, ont une sorte d’esprit qui rend cette adaptation à la fois vivace mais touchante. Podalydes, en gardant le texte originale et en choisissant Vuillermoz pour notre Cyrano, trouve l’équilibre entre la poésie et les personnages comme des choses à la fois théâtrales, mais aussi belles, expressives et subtiles.